Crézières, est située à 5 km de Chef-Boutonne, c’est la plus petite cité du sud des Deux-Sèvres avec sa superficie de 4,25 km². Cette ruralité compte aujourd’hui un peu plus de 40 habitants, ce qui fait d’elle aussi le village le moins peuplée.
L’ancienne commune se compose de deux « villages ». Le bourg construit principalement sur le versant sud-est de la vallée de la Doue où était édifiée l’église Saint-Grégoire, puis le hameau de Ouismes érigé sur la colline d’en face, d’où viendrait son nom (Ouismes : la hauteur) et de deux maisons dans le hameau de Semoussais.
Il est fait mention pour la première fois de la paroisse de Sanctus Gregorius de Crazeriis (littéralement Saint-Grégoire-du Creux) dans un registre des titres de propriété (cartulaire) de Saint-Jean-d’Angély en 1119.
L’église fut donnée à l’abbaye de Saint-Jean-d’Angély par l’évêque de Poitiers, Guillaume 1er en 1120. Comme beaucoup d’édifices religieux, elle fut vendue et détruite à la révolution. Seuls quelques vestiges sont encore visibles de la route de Semoussais, dans une propriété privée.
Le cimetière qui confère aujourd’hui son originalité au village date de 1779. Les défunts, à l’exception des protestants, étaient préalablement inhumés face à l’église Saint-Grégoire.
L’église actuelle date de 1860.
Ce village, se voit rattachée au canton de Chef-Boutonne en 1955, à la demande des habitants de la commune, autrefois rattachée avec le canton de Brioux-sur-Boutonne.
L’activité a toujours été essentiellement agricole, il n’y a jamais eu de commerces à Crézières.
Terre de poly-élevage et de polyculture, le village faisait autrefois partie de « l’appellation » Cognac et la vigne s’étendait sur une soixantaine d’hectares, soit environ 15 % de la surface agricole.
Le village a obtenu le label « villes et villages fleuris », grâce aux actions de la municipalité et des habitants qui ont eu envie de rendre leur cadre de vie plus agréable.