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Le patrimoine de la commune de Chef-Boutonne

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histoire de la bataille

 

La Bataille, doit son nom à une opposition armée sur ses terres entre Poitevins et Angevins, entre les neveux du comte d'Anjou Geoffroy Martel et le duc d'Aquitaine, Guy-Geoffroy, connu sous le nom de Guillaume VIII, en 1061. Cette bataille, a été une guerre de territoire, à une époque où l’Aquitaine représentait un vaste duché s’étendant du sud de la Loire aux Pyrénées.

En 1744, La Bataille comptait trois petites métairies et 150 habitants. C’était une plaine sèche, sans prairie, et les cultivateurs devaient aller acheter leur foin dans les paroisses voisines.
Soixante ans plus tard, on y trouvait une tuilerie et un moulin à eau qu’un petit ruisseau faisait tourner six mois par an. Quelques terrains étaient plantés en vignes, mais le vin que l’on en obtenait était de médiocre qualité.
La Bataille (628 hectares) comptait 162 habitants en 1821. Ils étaient 200 en 1846, 180 en 1881, 166 en 1911, 139 en 1921, 156 en 1931, 106 en 1975, 88 en 1992.

Le village compte aujourd’hui 72 habitants, il se situe à 2,38 km de Chef-Boutonne.
Aujourd’hui, il ne reste plus de trace de ce combat. Néanmoins, les terres de La Bataille restent marquées par leurs surprises, car des agriculteurs sont déjà tombés sur des morceaux d’armes en travaillant leurs terres.
De plus, les lieux-dits entretiennent l’histoire grâce à leurs appellations. À l’entrée du village en arrivant de Lussais, le champ « Bataille », « le Joug », « les Bourgs sanglants », « les Signaux » ou « la Chaume », un carrefour où, partout où l’on a creusé, on aurait retrouvé des ossements de défunts.

 

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Vous pouvez trouver ci-joint une photographie qui conte l'histoire de Guy Geoffroy.  

 

LA VARENNE A TRAVERS LES SIECLES
Les vestiges d’un camp romain de soixante-dix mètres de côté ont été découverts au lieu-dit « Le Chatelier », appellation caractéristique, à proximité du hameau de la Varenne.
Tout près de là se dressait, à l’époque féodale, une petite place-forte.
Autour de la ferme qui l’a remplacée subsistent encore une partie de ses douves.

Le château appartenait au XVe siècle, à Guillaume Montferrand, dit Perceval, seigneur de Lusseray et de la Varenne. Il prit le parti du roi, au temps de la Praguerie, et lorsque Melle fut occupée par les troupes du duc d’Alençon, chef des factieux, Montferrand et ses amis contribuèrent à la prise de la ville. Charles VII lui en sut gré. Six ans plus tard, lorsque Montferrand, redouté loin à la ronde, fut accusé de brigandage, le roi Charles VII lui accorda des « lettres de rémission » équivalant à son acquittement.

François de Mallevaud seigneur de la Varenne, servit au ban du Poitou en 1639. Gabriel Benjamin de Mallevaud, nommé maire de La Bataille en 1792, décéda la même année. Claude de Mallevaud, capitaine dans les troupes royales, se maria à Fort-de-France, en 1681 et en 1692. Certains de ses descendants, parmi lesquels plusieurs marins et soldats, résidèrent à la Martinique jusqu’à la Révolution.

Né à la Varenne en 1711, Charles-Gabriel Mallevaud combattit en Vendée avec l’armée catholique et royale. On le crut émigré, et ses biens, confisqués au profit de la nation, furent vendus le 23 octobre 1796.

 

L’EGLISE
L’église paroissiale Saint-Gilles, d’un revenu de 500 livres en 1769, était à l’origine, un modeste édifice roman. Il a été reconstruit au XIXe siècle. Le clocher, qui avait été refait, s’effondra et tomba sur la toiture. On le releva en 1882.